Une cérémonie en toute intimité
Ils n’étaient que cinq. Cinq personnes à pouvoir assister à la cérémonie du 8 mai, et ce en suivant, à la lettre, les recommandations plutôt strictes de la préfecture, en raison du confinement général.
Etaient finalement présents, ce vendredi matin sur le parvis de l’Hôtel de Ville : Christian Delbrel, maire de Pont-du-Casse et conseiller départemental du canton « Agen 1», Raymond Pouyleau, président de la FNACA , Alain Coulonges président de la Fraternelle et deux porte-drapeaux Lydie Pouyleau et Christian Gruffeuille.
Pas de montée de drapeau, pas d’appel aux morts, la cérémonie se limita à la lecture du discours du Président de la République Emmanuel Macron. Le premier magistrat de la commune s’y colla. « Ce 8 ne ressemble pas à un 8 mai. Il n’a pas le goût d’un jour de fête. Nous ne pouvons pas nous rassembler en nombre devant les monuments commémoratifs, pour nous souvenir ensemble de notre Histoire. Malgré tout la Nation se retrouve par la pensée et les mille liens que notre mémoire commune tisse entre chacun de nous, cette étoffe des peuples, que nous agitons en ce jour dans un hommage silencieux. »
C’est donc dans l’intimité que nous avons ravivé le souvenir glorieux de ceux qui ont risqué leur vie – beaucoup l’ont d’ailleurs perdu – pour vaincre le fléau du nazisme et reconquérir notre liberté. C’était il y a 75 ans. La victoire du 8 mai 1945 restera à jamais gravée dans l’histoire de la France.
Cette cérémonie se prolongea par le dépôt des gerbes au pied de la stèle commémorative. Le maire pris soin de leur donner rendez-vous pour le 11 novembre, pour une nouvelle cérémonie, espérons –le plus traditionnelle, avec les officiels, les élus, les administrés, les enfants et les Comédiens du Chêne chers à Viviane Da Silva et Francis Tortul.