Sabrina, l’esthéticienne livre les produits

Les temps sont durs. Très durs pour certains commerces. Et l’institut « Un temps pour soi », implanté sur le centre commercial depuis trois grosses années, n’échappe malheureusement pas à la règle. Comme les salons de coiffure, d’ailleurs, dont les portes sont désespérément closes depuis le début du confinement.

Sabrina Lodetti, qui gère avec brio, l’institut a des fourmis dans les jambes. Et dans les mains. « Il me tarde vraiment de rouvrir, de retrouver mes fidèles clientes, et même des nouvelles. Je suis malheureusement impuissante, déplore-t-elle, on attend les ordres du gouvernement. Pour l’instant c’est le flou le plus total. »

Comme beaucoup, Sabrina prend son mal en patience. « Mais ça commence à faire long. Très long. J’espère de tout cœur qu’à compter du 11 mai, date du déconfinement annoncé, on aura enfin de vraies directives. Je l’espère de tout cœur. Ce n’est pas avec le peu d’aides que l’on nous accorde que nous allons nous en sortir. On a besoin de travailler… »

En attendant le retour à la normale, Sabrina Lodetti assure gratuitement les livraisons à domicile, et a même mis en place un drive au magasin pour récupérer les commandes, en respectant évidemment les gestes barrières imposés par la crise sanitaire. Elle vend ses produits de soins Guinot, tout ce qui touche aussi à hygiène, à la beauté ainsi que les crèmes solaires.

Pour passer commande deux numéros de téléphone le 06 27 39 45 48 ou le 06 34 05 11 46

 

L’épilation, un souci qui ne date pas d’hier

 

Au XXIe siècle, nous avons la chance de trouver à proximité de chez soi un institut et sinon la possibilité d’employer des produits non agressifs de qualité pour venir à bout de poils disgracieux où qu’ils se trouvent sur le corps. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Déjà les peuples de la Préhistoire fabriquaient des pinces pour se débarrasser de leurs poils.

Les poils ont tracassé les femmes et les hommes durant des siècles. Même si l’on sait qu’après la Seconde Guerre mondiale, en France, l’épilation a pris son essor à travers la naissance du premier institut de beauté (en 1944) et d’une école française initiés par Françoise Morice qui a débouché dans les années « 60 » sur un CAP d’esthéticienne, le parcours fut bien long avant d’en arriver là.

Comment faisait-on vers 3000 ans avant J.-C.? Dans certains cas, on arrachait les poils avec de la résine de pin, dans d’autres, on utilisait des coquilles de noix chauffées ; la plus étonnante des méthodes reste l’utilisation du sang… de chauve-souris pour épiler les sourcils. Ce n’est qu’après les croisades, qu’on se servira de la cire d’abeilles.

Au Ve siècle avant J.-C., l’épilation était entrée dans les mœurs et les barbiers se retrouvaient en charge de ce geste corporatif qu’ils exerçaient dans leur boutique ou à domicile. Comme quoi le travail à domicile n’est pas non plus une trouvaille contemporaine. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, naviguez sur epil.fr.

Pour conclure en souriant, voici une chanson de Marie Reno qui, en 2018, a fait le buzz sur les réseaux sociaux, « Le Printemps, saison de l’épilation ». Pas pire que la définition en image sur Wikipedia…

https://youtu.be/L2Ros_J9MFU