Navette de Pont-du-Casse: les premiers vaccinés

Le rendez-vous avait été soigneusement fixé à 15 h 30 dans le hall de la mairie. A 15 h 05, les premiers candidats à la vaccination étaient déjà à pied d’œuvre, excités comme jamais, à l’idée d’aller se faire «piquer» au centre hospitalier d’Agen-Nérac.
Comme vous le savez, la municipalité de Pont-du-Casse et le centre communal d’action sociale (CCAS), en étroite collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS), ont mis en place une navette gratuite pour acheminer les volontaires au centre de vaccination.

Un courrier a ainsi été envoyé à toutes les personnes de la commune de plus de 75 ans, il y a quelques jours, avec un coupon-réponse à retourner en mairie.
À ce jour, près d’une cinquantaine de Cassipontin(e)s a répondu favorablement à la proposition municipale. L’idée centrale, vous l’aurez compris, c’est d’accompagner et de simplifier la tâche et la vie de nos aînés,  de ceux qui, par exemple, n’ont pas de moyen de locomotion. Vous en aviez rêvé, la municipalité de Pont-du-Casse l’a fait.
Ce jeudi, c’était le premier trajet. Cinq mamys et papys de la commune (les premiers à s’être inscrits), Jeanne (85 ans), Alexis (83 ans), Georgette (85 ans), Claude (82 ans) et Michel (80 ans), en présence du maire Christian Delbrel, du directeur adjoint de la délégation départementale de l’ARS Eric Jalran, et des élus et membres du CCAS Émile Gonzales, Laure Gavazzi, Chantal Dudzinski, Sarah Essemoudi et Nicole Mazars, ont bénéficié du concept.

Philippe, le chauffeur municipal, les a conduits au centre de vaccination du CHAN. Après dix grosses minutes de route, tout notre beau monde fut reçu par un comité d’accueil. Et quel comité ! Le préfet de Lot-et-Garonne Jean-Noël Chavanne, la présidente du conseil départemental Sophie Borderie, le directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine Benoît Elleboode, le directeur départemental de l’ARS Joris Jonon, le directeur du centre hospitalier Didier Lafarge… Rien que ça !

Accompagnés par les membres du CCAS, nos Cassipontins ont été pris en charge de façon magistrale par les services hospitaliers, avant l’injection de la première dose du vaccin Pfizer BioNTech. Le parcours du «vacciné » dure environ quarante minutes. Et puis notre délégation a repris la navette pour revenir sur Pont-du-Casse, le cœur léger.

Avec en poche le rendez-vous pour la deuxième injection (28 jours après).
La municipalité de Pont-du-Casse attend désormais les prochains créneaux pour poursuivre ses rotations en navette. Au regard des soucis ponctuels d’approvisionnement des vaccins, il faudra sans doute être patient. Le CCAS prendra soin de contacter les prochains candidats à la vaccination.