Le COP XV a de la… Réserve !
Ils l’ont fait ! Ils se sont qualifiés pour les quarts de finale du championnat de Nouvelle Aquitaine. Et pour tout dire, malgré les dix points d’avance (victoire 13-3 à l’aller sur le gazon de Régadous), on ne donnait pas cher de la peau de la réserve cassipontine, ce samedi à Urrugne, dans les fins fonds du pays basque, tout proche de la frontière espagnole. Sortis premiers de la poule 4, les Basques, intraitables sur leurs terres, enregistraient en plus le retour de nombreux titulaires ou blessés. Ils avaient même récupéré pour l’occasion un ancien joueur de Fédérale 1, un enfant du pays passé notamment par Nice, pour être certain de passer ce tour. Ils avaient dix points à remonter !
Mais c’était sans compter sur les seconds du COP XV, qui sortirent un match héroïque, pour contenir Urrugne. Agressifs, impliqués, appliqués, les coéquipiers de Lacoste défendirent leur bout de gras avec un cœur gros comme ça et une solidarité exemplaire. Dans le sillage d’un extraordinaire Bazillou, les Tangos dressèrent les barbelés, pour ne rien laisser passer.
Opportunistes en diable, ils profitèrent même d’une lumineuse passe au pied de Martinez, pour virer en tête à la pause (10-7) sur un essai du véloce Lataste, lancé comme un frelon dans le dos de la défense locale.
Le second acte fut du même acabit, avec une défense haute des visiteurs, qui gêna aux entournures les attaques du cru. Un essai du virevoltant arrière basque entretint le suspens à 5 minutes du coup de sifflet final (17-10) avant que l’ancien joueur de Fédéral, quasiment sur le gong, face aux perches, ne remette tout le monde à égalité (20-10). 23-23 sur l’ensemble des deux rencontres.
Et c’est la fatidique séance de tirs aux buts (22 mètres de face) qui allait départager les deux équipes. Duchamp, Martinez, Brémond et Delbrel n’ont pas tremblé face aux perches pour offrir la qualification (4 tirs aux buts à 2), pas seulement pour la Nouvelle Aquitaine mais aussi pour les France. Coup double pour les protégés du trio Duchamp-Remazeilles-Pandelé, qui disputeront également la finale du 47 contre le Queyran (la date n’est pas encore arrêtée).
Bravo les gars !