LA MAISON FUNÉRAIRE OUVERTE

 

La maison funéraire Bolognini est ouverte depuis le 2 août, avenue de Cahors, à Pont-du-Casse. Le bâtiment ayant été acquis par l’entreprise Bolognini il y a deux ans, la situation sanitaire a fait prendre beaucoup de retard à la transformation des lieux et au circuit des démarches administratives.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, le site funéraire accueille les défunts et leur famille dans une ambiance douce, chaleureuse, en cœur de ville, venant ainsi compléter les prestations de service que Jean-Claude et Claudine Bolognini offrent depuis 2015 à Pont-du-Casse et depuis 1994 à Laroque-Timbaut, qui compte également une maison funéraire. 

Trois grands salons sont mis à disposition des familles, avec la particularité d’être cloisonnés, afin de ne pas se trouver directement en présence du défunt, si on ne le souhaite pas. Ainsi, les proches peuvent se réunir dans un lieu privatisé, en toute proximité avec le défunt.

« Nous avons constaté une évolution de l’image de la mort, au fil du temps. Une maison funéraire est devenue nécessaire car, souvent, les familles sont éloignées, il faut du temps pour réunir tout le monde pour assister aux obsèques, de plus le manque de prêtres est également un souci en termes de délai. Selon la réglementation, les délais d’inhumation sont de vingt-quatre heures au moins et jusqu’à 6 jours ouvrables. La maison funéraire permet aux proches de venir à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit rendre visite à leur parent. Nous nous adaptons pour satisfaire au mieux les familles, selon leur religion et leurs coutumes. Les familles athées apprécient également la possibilité de se recueillir dans un salon privé », indiquent Jean-Claude et Claudine.

Au total, Jean-Claude Bolognini emploie sept personnes sur les deux sites de Laroque et Pont-du-Casse. Dans l’année, les deux sites confondus ont reçu jusqu’à deux cent quatre-vingts familles.

 

UNE ENTREPRISE FAMILIALE DE 63 ANS

« L’entreprise de marbrerie a été créée en 1958 par mes parents à Laroque. Mon père faisait office de fossoyeur au village. Il a pris la retraite en 1994. C’est alors que j’ai repris l’entreprise. Tout le matériel était disponible, j’ai ainsi pu travailler aussitôt », explique Jean-Claude Bolognini qui poursuit : « J’avais quitté l’entreprise familiale quelques années auparavant pour me former à la thanatopraxie, car j’avais à cœur de reprendre l’entreprise, mais en la faisant évoluer, ce qui n’était pas de l’avis de mon père ».

C’est ainsi que le couple Bolognini a conservé la marbrerie et s’est orienté vers l’activité de pompes funèbres, la maison funéraire et les soins de conservation (facultatifs) pour rendre le corps présentable qui demandent des gestes techniques que Jean-Claude apporte avec dextérité du fait d’un an de formation en école de thanatopraxie et de cinq ans passés dans une autre entreprise de pompes funèbres, avant de rejoindre l’entreprise familiale.

Le souhait de s’installer à Pont-du-Casse était bien présent et c’est en 2015 que le projet a pu voir le jour. « Nous avons acheté l’ancien local de la pharmacie du bourg en copropriété avec la mairie pour y installer le magasin. L’idée de créer une maison funéraire a suivi, mais il fallait trouver un local. Après une première approche sur autre site du centre-ville, nous avons opté pour l’ancien cabinet médical dont la configuration nous a permis d’agencer l’intérieur comme nous le souhaitions, le plus fonctionnel possible et accueillant. Ce fut un casse-tête, mais nous sommes contents du résultat et les premiers retours que nous en avons sont positifs. J’étais quelque peu inquiet de créer ce lieu proche d’habitations. Mais tout se passe bien, nous avons organisé une réunion d’information sur notre activité. Le voisinage a compris que l’entreprise n’était pas porteuse de nuisances », conclut Jean-Claude Bolognini.

Si vous souhaitez vous informer, Claudine Bolognini, devenue agent funéraire après un parcours riche d’expériences professionnelles depuis sa carrière d’aide-soignante, répondra à vos questions et vous conseillera.

Contact : Tél. 05 53 66 00 10 ; pfbologninipdc@orange.fr