La boulangerie Humbert prête pour Pâques

Durant cette période compliquée de confinement, nous faisons le tour, tous les jours, des commerces qui sont restés ouverts sur la commune. Aujourd’hui, la boulangerie Humbert.

À la boulangerie-pâtisserie de Thierry et Françoise Humbert, implantée au bord de l’avenue de Cahors, rien n’a changé concernant les jours et horaires d’ouverture. La boutique est ouverte du lundi au samedi, de 6 heures à 13 heures et de 15 heures à 20 heures.

La boulangère assure que les gestes barrières sont respectées, la clientèle est invitée à rentrer au fur et à mesure dans le magasin, la file d’attente sur le trottoir en témoigne tous les matins.

Pour Pâques, pas de changement. Le boulanger-pâtissier Thierry Humbert sera au fournil pour pétrir le pain mais également pour concocter des pâtisseries et de la viennoiserie appréciées par les habitués et aussi, désormais, par tous ceux qui, du fait du confinement, se déplacent au plus près de leur domicile pour se ravitailler en pain ou autres gourmandises.

La boulangerie Humbert fait partie du paysage cassipontin, car elle reste l’un des commerces les plus anciens de la commune avec vingt-sept ans d’existence. La réputation de la viennoiserie faite-maison, entre autres, a depuis longtemps dépassé les frontières de la cité.

JOURS ET HEURES D’OUVERTURE : Du lundi au samedi, de 6 heures à 13 heures et de 15 heures à 20 heures. Tél. 05 53 67 94 79.

Les poules à l’origine de l’évolution de la pâtisserie

On trouve déjà les premiers « pâtissiers » il y a 7000 ans, en Grèce, où l’on offrait aux Dieux une simple galette baptisée Obélias. Cette offrande a traversé quelques siècles et a été améliorée surtout avec l’intégration d’œufs à la recette originale. La première corporation de pâtissiers apparaît au IVe siècle. Au VIIe siècle, les poules sont élevées pour leur production d’œufs, ce qui va littéralement faire évoluer le métier de pâtissier qui jusque-là était  principalement orienté vers la préparation de pâtés en croûte..

À  l’origine, le pâtissier  était appelé l’oublayeur, car il confectionnait des oublies réalisés avec de la pâte légère, il pouvait être appelé, selon les régions, « fleuriers », car il œuvrait avec la farine la plus fine possible. Et devinez où il achetait sa farine  au XIIe siècle ? Chez le boulanger. À noter que les boulangers se sont distingués sous ce vocable à partir du XIIe siècle, jusque-là, c’étaient des talemeliers.

Au Moyen Âge comme aujourd’hui d’ailleurs, boulangers et pâtissiers sont considérés comme des activités essentielles car leurs produits sont décrits comme… nécessaires ; les boulangers étaient donc installés dans les quartiers. À Paris, à cette époque, il leur était interdit la revente dans la rue. Ils n’ont pas eu toujours bonne réputation en période de famine quand le prix du pain était fort élevé. On les accusait de tricher notamment sur le poids de la miche. Pourtant, ces métiers, depuis 1270, étaient réglementés pour éviter toute spéculation, mais surtout pour garantir la qualité. Quelques anecdotes historiques sur le sujet sont des plus écœurantes comme celle qui rapporte qu’un pâtissier utilisait la chair des… pendus pour cuisiner les pâtés. Beurk !

Après le confinement, si vous souhaitez en savoir plus sur la boulangerie, une visite au moulin du Cros, à Montagnac-sur-Lède, s’impose pour participer à des ateliers de fabrication du temps jadis. Une autre visite au Village du Bournat, en Dordogne, vous donnera l’occasion de passer une journée sympathique en famille pour redécouvrir les métiers d’antan et notamment ceux du meunier et du boulanger. Et si le chocolat est votre péché mignon, n’hésitez pas à vous rendre au musée de la Chocolaterie Rody à Casseneuil pour connaître toutes les phases de la préparation du chocolat dans un espace ludique où vous pourrez participer à la confection de votre plaque de chocolat personnalisé.