Eric Blondel, prix du public au salon de printemps 2024 de Pont-du-Casse

Descriptif du tableau :
Ce tableau captivant présente un phare suspendu dans le ciel, créant une scène à la fois mystérieuse et captivante. La juxtaposition du phare, symbole de guidance et de sécurité, avec son emplacement inhabituel dans les cieux, évoque une atmosphère de rêve et d’évasion. Les couleurs douces et les nuances délicates utilisées dans ce tableau ajoutent une touche de sérénité et de calme à l’ensemble de la composition. L’artiste a réussi à capturer l’essence de la solitude et de la contemplation, invitant le spectateur à se perdre dans les profondeurs infinies du ciel. Ce tableau évoque une sensation de voyage intérieur et d’exploration de l’inconnu, offrant une expérience visuelle unique et envoûtante.
Dans cette composition artistique, le phare suspendu dans le ciel est accompagné de goélands argentés, ajoutant une touche de réalisme et de mouvement à la scène. Le contraste entre la tranquillité du phare et l’agitation des oiseaux en vol crée une dynamique intéressante. De plus, la présence d’un gros nuage gris de tempête renforce l’atmosphère dramatique et mystérieuse de l’ensemble. Ce nuage peut symboliser une tension imminente ou une métaphore des défis auxquels on peut être confronté dans la vie.
En outre, la présence de deux bateaux futuristes flottant dans l’air ajoute une dimension fantastique et futuriste à l’œuvre. Cette juxtaposition entre des éléments traditionnels (le phare, les goélands) et des éléments futuristes crée un contraste saisissant et invite le spectateur à réfléchir sur les notions de passé, de présent et de futur.
Dans l’ensemble, ce tableau offre une combinaison intrigante d’éléments naturels et futuristes, créant une scène à la fois poétique et imaginative. Il invite le spectateur à explorer les frontières entre réalité et fiction, entre tradition et innovation.

L’artiste Eric BLONDEL est né le 27 septembre 1963 à La Bassée dans le Nord. Après le Bac, il poursuit ses études à Brest, d’abord à l’IUT génie mécanique et entre ensuite aux Beaux-arts pour une année avant d’être contrôleur aérien. Ce n’est que la retraite venue, en septembre 2018, qu’il se remet à dessiner et au printemps 2019, il commence son premier tableau.
Il puise son inspiration dans tout ce qui le touche, le fait sourire ou encore le fait rêver ou réfléchir… Résultat, un côté lunaire, introspectif, atypique et original, une imagination à faire déborder sur la toile ! Il soigne, le dessin, la composition et chaque détail, mais ne surcharge pas l’œuvre, joue avec les équilibres, les contrastes…. Le travail sur les perspectives est facilité par sa formation en dessin industriel.