Enzo-Enzo au Diapason, le 20 novembre

A l’occasion de la venue d’Enzo-Enzo à Pont-du-Casse, en concert au Diapason, le samedi 20 novembre, à 20 h 30, nous avons souhaité lui poser quelques questions pour les habitués (ées) de notre page Facebook villedepontducasse et le site internet de la commune. Elle a accepté l’interview et répondu en toute simplicité. Nous l’en remercions. Les photos sont signées Sophie Boulet.

Réservations sur billetweb.fr/enzoenzo-omac.

Renseignements : omac@ville-pontducasse.com ; tél. 07 82 96 91 44.

Dix ans que vos fans attendent un nouvel album. Votre nouveau-né « Eau calme » est apaisant, ce qui est plutôt bienvenu après une année 2020-2021 des plus stressantes. Comment avez-vous vécu le confinement et ce dernier CD en est-il le résultat ?

 

  • Une fois le stress et la stupéfaction encaissés, le confinement a été une période de ressourcement. J’ai eu la chance de le passer dans un lieu assez grand et proche de la nature. Le ton de l’album « eau calme » correspond à un besoin de calme et de douceur, mais la pandémie n’est pas la seule source d’inspiration. Cette aspiration à un rythme plus lent, à un ton apaisant m’était déjà nécessaire. Le répertoire de l’album, et que je présente sur scène est né en amont, et a pris le temps de mûrir. Il se trouve que le parti pris de dépouillement et de douceur de mon album résonne avec la période lourde que nous avons tous partagée.

 

Vous avez déjà chanté en Lot-et-Garonne, notamment en 2017, à Castillonnès. Aviez-vous eu le plaisir de découvrir un peu le département ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?
Aurez-vous le temps, avant ou après le concert du 20 novembre, de vous balader au cœur de Pont-du-Casse et ses alentours ?

     –     J’aime beaucoup votre région. La nature est si belle, les villages aussi. J’ai chanté cet été au Festival de Montcuq et ma meilleure amie habite dans le Lot. J’y viens depuis de nombreuses années. J’espère au moins pouvoir me promener à Pont-du-Casse lors de ma venue, bien sûr.

 

Au vu de la programmation de votre tournée qui débute le 2 novembre à Sarrebrück, Pont-du-Casse est fière de vous accueillir au sein de son Diapason le 20 novembre, en seconde date pour la présentation de votre nouvel album. Vous qui avez l’habitude de vous produire sur des scènes internationales, que ressentez-vous lorsque vous venez à la rencontre de votre public dans des villes à dimension humaine ?

 

    –   Dans ma pratique de ce métier, et c’est le cas pour la plupart des artistes, les lieux ne se ressemblent pas. Les salles ou les théâtres de capacité modeste à moyenne présentent des atmosphères et une acoustique, nous invite à partager le spectacle avec une capacité d’adaptation importante. Ce qui importe le plus, c’est d’être au rendez-vous artistique, la qualité d’écoute et d’échange est la part la plus belle.

 

Vous avez de « nombreuses cordes à votre arc », auteure, compositrice, interprète, vous êtes aussi conteuse. « Trois Histoires comme ça » a permis à votre public de vous découvrir raconteuse et chanteuse des histoires de R. Kipling. Renouvellerez-vous cette expérience pour les petits ?

 

            –   J’ai vraiment beaucoup aimé l’aventure Kipling. Je cherche à prolonger la collection de ces histoires contées avec mon amie Brigitte Lecordier (Mouki) et Yves Lecordier, l’adaptateur. Romain Didier aux compositions.

On se souvient que vous aviez parrainé « 1000 Choeurs pour un regard », en soutien à l’association Retina France avec un projet fou d’être présente lors de plusieurs concerts. Est-ce toujours une action qui vous anime et préparez-vous un autre projet à destination de Retina France ou d’une autre association ?

 

Je reste aux côtés de Retina France. Récemment, j’ai rallié l’association Habitat et Humanisme, pour laquelle je vais donner des ateliers chants en Haute-Savoie.

Vous avez accompli l’un de vos rêves en invitant Laurent Viel, Thierry Garcia et Stacey Kent à participer à « Eau Calme » et ils ont accepté. Vous pensez que c’est de la chance, oui peut-être, mais n’est-ce pas tout simplement leur souhait d’accompagner une talentueuse artiste, qui s’inscrit dans la durée sur la scène française mais aussi sur la scène internationale, grâce à son professionnalisme, sa façon d’être et de faire union avec son fidèle public ?

 

  • J’ai de la chance que ces artistes auxquels je suis sensible aient répondu oui à mon invitation. J’ai le bonheur de continuer une carrière à laquelle je me consacre en m’appliquant à rester sereine sans chercher à atteindre les montagnes harassantes et périlleuses de la consécration. Ce qui demande une bonne part de bon sens et aussi un travail d’humilité.

 

Vous n’y pouvez rien, vous êtes « juste quelqu’un de bien » !

 

  • Si seulement. Je suis impatiente de donner vie à ce répertoire en public, avec les deux guitaristes, Lucien Zerrad et Eliott Weingand, qui méritent déjà à eux seuls que le public rejoigne le Diapason.

Propos recueillis par C. MONTAUT