JOSIANE ET JEAN-GUY, DES RETRAITÉS HEUREUX À PONT-DU-CASSE

« Ma passion, c’est la pêche depuis que j’ai eu l’âge de marcher. Je montais dans une barque avec mon père pour pêcher la carpe au milieu de la Dordogne, à Bergerac. J’ai ensuite pêché à la ligne à la main, des gardons, des carpeaux», explique avec un large sourire Josiane  Foglia.

Les habitués des bords de lacs et de rivières du secteur ont déjà rencontré Josiane en train de pêcher en toute tranquillité. Elle éprouve un immense bien-être à se retrouver à la pêche, en tête à tête avec elle-même et les poissons qu’elle relâche.

Quand elle résidait à Bordeaux, pas loin de chez elle, elle bénéficiait d’un droit de passage pour se rendre sur le lieu où elle taquinait l’anguille. « Je pêche partout où c’est possible pour moi. Au-dessus de Narbonne, à côté de La Salvetat, je pêchais des vairons pour l’apéro ; dans le Lot, ce fut le goujon », poursuit la pêcheuse. Son mari acquiesce, lui qui ne pêche pas car il n’a pas la patience d’attendre la touche, mais a bien d’autres cordes à son arc. Lui aussi est bien connu des Cassipontins qui le croisent tous les jours sur la voie verte ou ailleurs, Jean-Guy est toujours très actif et la marche est une activité qu’il affectionne parmi d’autres. Il fait ses 9 km de marche par jour, en toutes saisons.

LA RENCONTRE AVEC JEAN-GUY

« Née en Dordogne, je travaillais à Bordeaux en tant qu’aide-soignante. Nous nous sommes rencontrés en boîte de nuit, chez Jeff, à Castillonnès, mes parents habitaient à Sauveterre-la-Lémance. Jean-Guy ne me plaisait pas, car il payait les bouteilles de whisky aux copains », raconte Josiane. Il m’a donné son numéro de téléphone, j’étais méfiante. La semaine suivante, je ne voulais pas revenir au Jeff, mais mon amie insistait, j’espérais que Jean-Guy n’y serait pas, car d’après mes recherches sur l’annuaire, il m’avait donné un mauvais numéro de téléphone. Dès mon arrivée, c’est le premier que je vis. Mais j’étais persuadée que ce n’était pas un mec fiable… » poursuit-elle. En langage piscicole, on peut dire que c’est Jean-Guy qui a ferré le premier.

Malgré toutes les péripéties, Josiane s’est rendu compte que Jean-Guy était fait pour elle. Ils se sont mariés le 25 septembre 1982. Toujours avec humour, Josiane n’hésite pas à dire qu’elle est une cougar puisqu’elle est plus âgée de deux ans et demi.

Du côté professionnel, Jean-Guy a travaillé dans les relations humaines, à Paris. Son poste l’amenait à se déplacer dans toute la France.

Chapeau à Josiane qui, à 30 ans, a repris ses études pour se spécialiser en réanimation. « J’ai obtenu mon diplôme en 2000. J’ai attendu treize ans pour être titulaire », conclut-elle.

MAIS COMMENT SONT-ILS ARRIVÉS À PONT-DU-CASSE ?

Pour Jean-Guy, le Lot-et-Garonne ne lui était pas inconnu puisque sa famille y habitait. Lusignan-Grand, de par son père qui y était né, et Saint-Hilaire-de-Lusignan, de par sa grand-mère paternelle, n’ont pas de secret pour lui. Ni pour Josiane, puisque le couple est impliqué au sein de l’association Les Amis de Lusignan-Grand. Jean-Guy fut trésorier à l’association cassipontine Cassi’Forme.

Jean-Guy souhaitait avoir regagné le Lot-et-Garonne dès le premier jour de sa retraite. C’est ce que le couple put accomplir le 1er octobre 2013 quand ils sont venus s’installer à Pont-du-Casse. Le rêve était devenu réalité. Aujourd’hui, le bénévolat continue de meubler leur existence et la passion de la pêche et du jardinage occupe le reste de leur temps.

Josiane et Jean-Guy ont la bonne humeur qui leur colle à la peau et c’est toujours souriants qu’on peut les croiser à la pêche, en randonnée ou dans les magasins.

Bon anniversaire à eux deux !