AU MARCHÉ DU MARDI, LA P’TITE BRETONNE NOMADE :

Ce mardi, un nouveau stand viendra grossir le marché de plein vent de Pont-du-Casse. Après les fruits et légumes, le fromage, les épices, les plats à emporter, ce sont les galettes (au sarrasin) et crêpes bretonnes de Marylène Famel qui vous régaleront. Certains connaissent déjà Marylène de par son métier de thérapeute de La Voie des Cinq Points (méthode d’accompagnement sur les mémoires du corps créée en 2010).

Mais avec ce projet baptisé La P’tite Bretonne Nomade, Marylène revient à ses racines, dans le respect de la lignée des femmes qu’elle sait si bien scruter. On peut dire qu’elle est tombée dans la marmite de la pâte à crêpes dès sa naissance, puisque de mère en fille, on se transmet les bonnes recettes bretonnes pour en faire profiter les autres. Le secret, elle ne vous le donnera pas, de toute façon, il faut avant tout un bon tour de main, des produits de qualité et la tradition bretonne pour obtenir la qualité exigée. Son entreprise est née à la rentrée. Elle est présente le dimanche matin au marché d’Agen ; le vendredi, en soirée, à Sainte-Colombe-en-Brulhois et, enfin, à Pont-du-Casse, le mardi matin.

DES CRÊPES, MAIS PAS QUE ! Là ne s’arrête pas sa p’tite folie. La Bretonne, établie depuis quelques années en Agenais, a plus d’un tour dans son sac car elle s’est destinée à la danse et à la comédie depuis l’âge de 16 ans. Elle a d’ailleurs, six ans plus tard, créé et dirigé une compagnie de danse avec laquelle elle a organisé un festival autour des créations artistiques de femmes, puis parcouru la France et l’Europe.

Aussi, la seconde étape de son projet est de développer un concept de repas-crêpes VIP (de quatre à dix personnes et pas plus), où elle interviendra en tant que comédienne, lors de festivals, d’événements festifs et familiaux. Marier la tradition culinaire et l’art du spectacle, Marylène sait le faire pour entraîner le public dans un univers atypique. Elle racontera l’histoire des femmes qui ont marqué l’histoire de la Bretagne à travers des histoires dont certaines sont déjà rédigées. Et elle se déplacera en caravane aménagée en crêperie ambulante pour vous faire rêver et vivre l’ambiance 1900, à travers La Marie.

Mais d’où lui vient cette idée ? Vous l’avez compris, Marylène a une imagination débordante, mais surtout observe et creuse son ressenti. Mais elle s’inspire, là, de son histoire familiale, en hommage à Marguerite, son arrière-arrière-grand-mère, originaire des Côtes-d’Armor. Cette femme se déplaçait, tous les jours, à vélo jusqu’à Trégastel. 30 km pour… aller vendre ses crêpes. Son mari ébéniste lui avait construit une petite cabane pour qu’elle s’y trouve à l’abri. Celle-ci existe toujours. Ce commerce ambulant a fait son chemin, puisque Marguerite a créé sa crêperie que sa fille Anna a ensuite reprise. « Petite, je mangeais les crêpes de Tante Anna et j’étais admirative de toute cette histoire. Ces histoires de femmes de caractère allant jusqu’au bout de leurs rêves. J’ai hérité de cela et merci à ma lignée de femmes ! », précise avec un grand sourire Marylène. Certainement que Marguerite serait fière de sa descendance qui perpétue la tradition. Pour voir aboutir la deuxième étape de son rêve, l’entrepreneure, qui est partie de rien, a lancé une cagnotte sur Leetchi.com, qui est en cours.

UNE MAMAN AVANT TOUT : Marylène Famel est une femme active, mais aussi une maman. Elle le fut dès l’âge de 22 ans d’un premier garçon pour qui, d’ailleurs, elle réalise, aujourd’hui, ce projet, car elle souhaite l’aider à concrétiser, à son tour, son rêve dans le domaine informatique. La P’tite Bretonne Nomade l’est au vrai sens du terme. Vous aurez l’occasion, lors de vos visites à son stand, de découvrir aussi que Marylène a vécu dans le désert marocain, dans une famille nomade. Avec son compagnon nomade, avec qui elle a eu deux enfants, elle a, durant trois ans, dirigé une société de tourisme spécialisée dans le bien-être. Le couple proposait des séjours thématiques dans le désert. Auprès des femmes du désert, Marylène a acquis une expérience. Elle a cherché à comprendre la force de ces femmes, transmise de génération en génération, elle a étudié la lignée des femmes et en a extrait une méthode de bien-être en mettant en place des cercles de femmes et en proposant des conférences sur ses recherches. C’est sûr, la p’tite Bretonne a le sens de l’entrepreneuriat.

Lorsque vous aurez goûté ses galettes et crêpes (garnies ou pas), vous aurez en bouche toutes les saveurs de la Bretagne et certainement que vos souvenirs d’enfance remonteront à la surface.

Contact : Tél. 06 58 70 16 43 ; courriel : laptitebretonnenomade@gmail.com ; Facebook.com : laptitebretonnenomade