AIP essuie les plâtres…de la crise

Durant cette période compliquée de confinement, nous faisons le tour, tous les jours, des commerces et des entreprises qui sont restés ouverts ou qui rouvrent progressivement. Aujourd’hui, l’entreprise AIP.
Créée en 2006 par Alain Baissières, son actuel gérant, l’entreprise AIP (Aménagement Industriel et Particulier) a démarré son aventure à Castelculier, l’a poursuivi sur Agen (avenue de Gaillard) avant de s’enraciner à Pont-du-Casse, dans la zone Malère depuis maintenant trois ans. Un choix que ne regrette pas son responsable : « On a été très bien accueilli, c’est une commune très dynamique »
AIP s’est implantée dans un des locaux du regretté Michel Valayer. Plâtrerie, carrelages et peintures sont les spécialités de l’entreprise dirigée par Alain Baissières. Elle compte aujourd’hui 11 employés. Et comme les autres, elle a pris cette crise sanitaire de plein fouet. « On a d’ailleurs fermé les deux dernières semaines de mars, juste après l’annonce du confinement. Tout le monde a été au chômage partiel. L’Etat a d’ailleurs tenu sa parole, puisque nous avons déjà été remboursés, j’ai été surpris par la rapidité du remboursement, puisque ce sont les entreprises qui avancent les salaires. Il faut le dire aussi quand ça fonctionne » souligne le gérant cassipontin. Et de poursuivre : « on a redémarré début avril en demi effectif, en respectant les gestes barrières et la distanciation sociale. C’est compliqué de repartir à plein régime car certains chantiers sont arrêtés comme celui de l’hôpital de Fumel ou certains travaux dans les collèges ou les lycées du Département. On s’adapte du mieux qu’on peut. C’est un mauvais moment à passer mais je redoute une vraie catastrophe pour certains corps de métier comme la restauration, le tourisme ou l’évènementiel… »
Et l’avenir pour AIP ? « On attend avec impatience les directives de l’Etat pour le déconfinement du 11 mai. Je sens une amorce de reprise et je vois bien le frémissement dans les zones de Pont-du-Casse. Oui, ça repart. Il me tarde vraiment de travailler au complet, avec toute l’équipe. On a de gros chantiers sur le feu » précise encore Alain Baissières. « Mais on travaille aussi chez les particuliers, toujours évidemment dans le respect des consignes gouvernementales. »
AIP, ZA de Malère, avenue Jean Serres à Pont-du-Casse. Tel : 05 53 66 29 06

L’or blanc à travers les âges

Le gypse a permis de réaliser du plâtre dès le Néolithique, et ce déjà en Turquie. C’est dire si le plâtre a traversé les ères pour arriver jusqu’à nous, en France, où il fut baptisé « or blanc », lorsqu’on l’extrayait de la butte de Montmartre, à Paris.
Auparavant, les historiens et archéologues avaient pu le définir sur le sphynx de Gizegh ou encore pour l’assemblage des pierres de la Grande Pyramide où il était utilisait comme liant.
Le plâtre est un matériau noble que les ouvriers du bâtiment ont fait évoluer au fil de leurs créations, d’autant que la profession, dès le Moyen Âge, a compris que le plâtre ne craignait pas le feu. On le retrouve partout, à toutes les époques et pour n’importe quelle architecture ou décor. Plus pratique, la plaque de plâtre a vu le jour aux USA dans les années « 40 ».
Savez-vous que Leni Escudero fut plâtrier dans sa jeunesse avant de devenir le célèbre chanteur que l’on connaît ?
Mais savez-vous ce que veut dire l’expression « essuyer les plâtres », d’où vient son origine ? Nous avons l’habitude de l’utiliser pour dire qu’on est le premier à faire quelque chose. Malheureusement, les filles-éponges de joie en sont à l’origine, et ce bien malgré elles.
Pour en savoir plus, osez cliquer sur le lien ci-dessous du blog Archiphotos qui, grâce à l’écrivain Claude Duneton, donne les détails de cette expression :
http://blogarchiphotos.com/lhistoire-sensuelle-de-lexpression-essuyer-les-platres/