A la MARPA, Lucienne Gaubert s’en est allée

À l’aube de son quatre-vingt-dix-septième anniversaire, qu’elle devait célébrer le 11 février prochain, Lucienne Gaubert, figure historique de la MARPA de Pont-du-Casse, nous a quittés brutalement. Un dernier hommage lui a été rendu en début de semaine dans l’intimité familiale.

Il faut savoir que Lucienne Gaubert faisait partie des meubles de la MARPA. Elle fut une des premières à y entrer au début des années 2000, avec son mari André. Lucienne s’y retrouva seule en 2004, après le décès de son époux. Elle y aura passé quasiment vingt ans.

Après une hospitalisation due à une chute fortuite, n’étant plus autonome Lucienne a quitté la structure cassipontine, dernièrement pour aller habiter chez sa fille Claude, administrée de la commune. Pour la petite histoire Claude Gaubert a travaillé plusieurs mois à la MARPA.

On gardera de Lucienne l’image d’un petit bout de femme dynamique et attachant. Toujours d’humeur joyeuse, elle s’est beaucoup impliquée dans la vie collective de la MARPA. Avec sa voisine de chambre et de table, Odile, elles étaient inséparables. On les surnommait « les jumelles ».

Toutes les deux aimaient dresser la table midi et soir, aller chercher le pain tous les matins, s’occupaient de leur jardin parfaitement fleuri.

Toujours volontaire pour les activités et les sorties (Olympiades inter-MARPA, loto à la résidence le Canalet, déjeuner au restaurant…) elle montrait l’exemple. Toujours bienveillante avec le personnel et les résidents, Lucienne va laisser une trace indélébile dans l’histoire de la MARPA.

La municipalité de Pont-du-Casse, les membres du CCAS, le personnel de la MARPA, les infirmières, les médecins, tous les intervenants extérieurs présentent leurs plus sincères condoléances à sa famille, avec une pensée toute particulière pour Claude sa fille.