19 mars : Le devoir de mémoire

Le 19 mars est désormais, depuis la loi du 6 décembre 2012, la date officielle de la journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Après la violence d’une guerre qui ne disait pas son nom, le cessez-le-feu du 19 mars 1962 sonna comme la volonté commune du gouvernement provisoire de la République algérienne et de la France d’arrêter les combats, comme une promesse de paix. Il devait panser les plaies et faire taire les souffrances.

Cinquante-sept ans après, notre monde a complètement changé, mais les souvenirs de cette époque restent vifs. Ils appartiennent désormais à notre histoire commune, et cette année encore doit donc être l’occasion de les valoriser afin que de la multiplicité des vécus naisse une compréhension partagée de notre passé, contre la tentation mortifère de la concurrence des mémoires. Ainsi, ce mardi, à l’invitation de l’antenne cassipontine de la FNACA, une cérémonie était organisée sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

« La commémoration de la fin de la guerre d’Algérie nous offre l’occasion de regarder en face notre histoire et sa vérité, aussi douloureuse soit elle pour notre pays et notre conscience »  déclara sobrement Raymond Pouyleau, le président de l’antenne cassipontine de la FNACA avant de déposer une gerbe devant la stèle érigée sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Alain Coulonges, président de la Fraternelle en fit de même.

Tous, ensuite, levèrent ensemble le verre du souvenir, à l’invitation de la municipalité.