Orazio brise la glace !

L’entreprise Orazio fait partie du paysage cassipontin depuis 1973, date de sa création, à Cambillou. Jean-Louis et Ginette ont très vite fait prospérer leur usine qui est devenue, au fil des ans, une référence en la matière. Structure familiale, leur fils Jean-François en a pris la direction à l’an 2000. Avant le grand déménagement et l’agrandissement de la miroiterie en 2007,  au 3200 de l’avenue de Cahors, à l’entrée de la commune (en venant d’Agen) en lieu et place du garage de machines agricoles, propriété de l’ancien maire Gilbert Fongaro.

Fleuron de l’économie cassipontine, l’entreprise Orazio compte aujourd’hui 25 employés. Et comme les autres, elle a subi de plein fouet cette crise sanitaire sans précédent. « On a fermé les deux dernières semaines de mars, juste après l’annonce du confinement » explique Jean François Orazio. « Tout le monde a été mis au chômage partiel, puis début avril on a repirs doucement, jsute quelques heures par semaines, avec seulement quatre à cinq ouvriers pour les urgences et maintenir  un service minimum. »

« C’était mort, on a passé des jours à zéro commande, quand d’ordinaire c’est 150. Depuis le 13 avril, on sent un frémissement de reprise, les commandes repartent.  Nous sommes aujourd’hui 13 sur le site en espérant être au complet pour le 11 mai, date du début du déconfinement » souligne encore le PDG de l’entreprise. « Heureusement on avait anticipé sur la matière première, on avait surstocké. La Belgique et le Luxemboug, qui sont nos principaux fournisseurs, ont poursuivi leur approvisionnement… »

Cette période compliquée car plus calme, a aussi permis au dirigeant de mieux préparer le reprise, en établissant par exemple des fiches de procédure, en sensibilisant les équipes, en mettant en place toute une série de gestes barrière (gel, gants, masques, distanciation…). « Sincèrement, les employés respectent les gestes barrières, on sent une vraie prise de conscience, et c’est réconfortant » note encore Jean-François Orazio, visiblement fier de son équipe.

Le groupe Orazio s’est également adapté aux besoins du moment, en proposant des protections de comptoirs, des pare-postillons en verre très demandés avant le déconfinement annoncé. La municipalité de Pont-du-Casse s’est d’ailleurs rapprochée de l’entreprise cassipontine, spécialisée dans le verre, pour anticiper la réouverture de la mairie et protéger son personnel et les administrés.

Miroiterie Orazio, professionnels et particuliers. 3200 avenue de Cahors à Pont-du-Casse tel : 05 53 66 99 63

contact@miroiterie-orazio.com

 

Se mirer, une envie, une nécessité, à toutes les époques

Le reflet de soi fascine depuis la nuit des temps. L’eau a souvent été l’objet d’images dans les livres, les tableaux ou les films pour refléter le visage d’une fée ou encore d’une princesse. Aujourd’hui, le miroir est un élément du quotidien et il s’est immiscé dans la décoration de nos intérieurs. C’est souvent encore un petit objet que l’on retrouve dans le sac d’une femme. « Miroir, mon beau miroir, qui est la plus belle ? », répétait chaque jour la méchante reine dans le conte « Blanche Neige » des frères Grimm. De quoi s’interroger sur la santé mentale et sur le degré de narcissisme de celle qui voulut se débarrasser de la jolie héroïne du conte et, plus tard, du dessin animé de Disney.

Déjà plusieurs milliers d’années avant J.-C., des  pierres polies faisaient office de miroirs, puis ce fut le cuivre, poli lui aussi, qui servit de reflet pour imiter les miroirs, baptisés aussi glaces, que l’on a commercialisés bien plus tard. La feuille de métal apposée derrière une plaque de verre est arrivée au premier siècle, c’est dire si l’image de soi était fort importante et recherchée à toutes les époques. L’évolution des techniques a amené les créateurs à associer le verre à l’étain et au mercure  à la Renaissance. Pendant très très longtemps, le miroir demeura le privilège des plus grands, pour preuve la galerie des glaces du château de Versailles qui est un trésor en matière de prouesses du métier de la miroiterie. Plus tard, l’argent viendra parfaire la méthode pour réaliser ces objets du quotidien qui finiront par être à la portée du plus grand nombre.

Clin d’œil sur la galerie des glaces de Versailles (reportage « Des Racines et des ailes »), prenez le temps pendant ce confinement de redécouvrir ou découvrir des pans de notre histoire :

https://youtu.be/k5xjwcPPbBg

Et pour ceux qui préfèrent la musique, voici une chanson intitulée « Dans le

miroir », écrite et interprétée par Elsa Esnoult : https://youtu.be/d4Ajw_t_ugU