Nicoli et Fils, c’est du béton

Durant cette période compliquée de confinement, nous faisons le tour, tous les jours, des commerces et des entreprises qui sont restés ou qui rouvrent progressivement. Aujourd’hui : la SARL Nicoli et Fils.

 

L’entreprise de maçonnerie Nicoli et Fils, dont l’entrepôt est implanté sur la zone cassipontine depuis trente ans, continue de travailler durant le confinement. Son activité est à 95% tournée vers les particuliers. Le carnet de commandes étant bien rempli en ce printemps, les deux associés Patrick Nicoli et son fils Benoît, ont été quelque peu visionnaires lorsqu’ils ont décidé, avant l’annonce du confinement, de commander des matériaux au cas où la situation se durcirait. Car il ne suffit pas d’avoir des chantiers en vue, il faut avoir du stock en fournitures pour satisfaire la clientèle et sauvegarder l’entreprise. Grand bien leur en a pris, au point même de dépanner deux ou trois de leurs collègues. « Nous travaillons à l’extérieur, donc la situation n’a pas affecté notre travail. En quarante ans d’exercice, je n’avais jamais connu une telle crise ; le fait d’anticiper les problèmes nous a permis de ne pas être pénalisés. Rentrer de la marchandise une semaine ou quinze jours avant la prévision, ça ne changeait pas grand-chose pour nous, mais en l’occurrence, cela a fait la différence. C’est peut-être aussi un coup de chance», expliquent Patrick Nicoli et son fils Benoît.

Voilà une expérience supplémentaire de réactivité qui restera gravée, notamment pour Benoît qui reprendra très bientôt l’entreprise familiale qui a vu le jour à l’initiative de son arrière-grand-père. « Faire du bon travail fidélise la clientèle. C’est le secret », indique Patrick Nicoli avec enthousiasme car il sait que la relève est assurée. Cette semaine, les deux associés ont réceptionné un nouveau camion qu’ils ont préparé pour aborder les prochains chantiers dans les meilleures conditions.

 

Tél. 06 15 11 71 46 et 05 53 47 53 67.

 

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La bétonnière, l’amie des maçons

 

Les grands chantiers ont nécessité, au fil des siècles, des idées novatrices pour améliorer les conditions de travail des ouvriers et donc pour développer de nouvelles technologies dont le béton fait partie. Les premières machines à pouvoir malaxer des composants pour la construction étaient actionnés grâce à des chevaux.

Le mot « bétonnière » date de 1873 et y succèdent différentes manière d’employer le béton. Par exemple, le béton armé fut introduit en France par Le Corbusier au début du XXe siècle, tandis que Louis Vicat avait inventé le ciment artificiel au début du XIXe siècle. Dans les années « 30 », les bétonnières arrivent sur le marché européen et les ingénieurs continueront d’imaginer des machines de plus en plus perfectionnées pour répondre toujours mieux à la demande des professionnels des travaux publics et elles deviendront, pour certains modèles, des monstres, afin d’intervenir sur de gros chantiers et sur de nombreuses étapes obligées de la construction.

Pour terminer sur une note humoristique (comme bien souvent dans cette série), la chanson «Ma bétonnière », du groupe Zawaze, en cliquant sur le lien :

https://youtu.be/hnWm6RyxQlQ