« Monsieur, monsieur, m’entendez-vous? »
Dernièrement, Romain, Nicolas, Carla, Mélodie, Nezha, Françoise, Catherine, François et Christian, neuf agents municipaux et élus ont suivi, durant deux jours, la formation des sauveteurs secouristes du travail (SST), sous la houlette du formateur Jacques Cridelauze, de l’Union départementale des sapeurs-pompiers. Mais ce ne sont pas les seuls, puisque depuis 2019, ils auront été au total soixante-dix à s’initier aux gestes de premiers secours dans le cadre de leur travail, à savoir au sein même de la mairie, des services techniques, de la MARPA, des écoles. Formateur depuis 1983, Jacques Cridelauze a donc permis à ces stagiaires d’obtenir le certificat de sauveteur secouriste dispensé par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France pour une validité de deux ans. Période après laquelle, les secouristes devront être réévalués.
Les stagiaires ont été amenés à agir en moins de trois minutes sur de multiples situations d’accidents sur le lieu de travail, que ce soit pour des adultes ou des enfants, en période COVID ou pas.
Analyser la situation pour protéger les lieux et la victime, questionner le témoin de l’accident – « Monsieur, monsieur, m’entendez-vous? » – ou du malaise (s’il y en a un), examiner la victime, prévenir les secours, secourir la victime tout en restant en liaison avec les pompiers ou un médecin, adopter les gestes adéquats pour éviter une aggravation de l’état de la victime sont autant de points à retenir et à mettre en pratique. Chacun a pu s’essayer à ces pratiques de sauvetage, la plupart du temps dans la bonne humeur, tout en gardant le sérieux nécessaire pour agir sereinement.
Tels des jeux de rôle, ces exercices ont permis à tous de réagir selon leurs expériences et leurs craintes pour peaufiner, au final, leurs gestes d’intervention. Le fonctionnement et l’utilisation du défibrillateur fut également à l’ordre du jour.
De plus, les stagiaires et leur formateur ont pu échanger sur leur vécu d’expériences, parfois cocasses. Ce qui a, souvent, détendu l’atmosphère de travail !
Christian Delbrel, maire de Pont-du-Casse, fut l’un des stagiaires de cette dernière session, la municipalité ayant souhaité proposer ces formations aux élus qui ont apprécié de se remettre à niveau pour certains et, pour d’autres, de s’initier à ces gestes.
La commune de Pont-du-Casse s’est fait remarquer car elle est la seule dans le département à avoir intégré autant de personnels et élus sur la base du volontariat pour participer à cet apprentissage des gestes qui sauvent.
Tous se sont donné rendez-vous dans deux ans pour la réévaluation.