Le drive de la fleuriste motivée

  

Durant cette période compliquée de confinement, nous faisons le tour, tous les jours, des commerces qui sont restés ouverts ou qui réouvrent sur la commune. C’est le cas aujourd’hui, avec le Jardin d’Eloïse, qui refleurit en plein printemps, au cœur de notre centre commercial.

La boutique de la fleuriste du centre commercial est fermée depuis l’annonce du confinement. Mais ce vendredi Béatrice Roméro reprendra l’activité du Jardin d’Eloïse en proposant la vente en drive et la livraison. Une nouveauté pour elle : «J’ai besoin d’essayer de faire repartir l’activité pour entretenir ma motivation, continuer à m’épanouir dans mon métier et garder du lien avec ma clientèle ou en tisser avec de nouveaux clients. Je vais proposer des choses basiques telles que des plantes fleuries, des plants de tomates et de poivrons, de la jardinerie, des lauriers, ce que je ne vendais pas jusque-là dans ma boutique».

Le drive est ouvert du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30. Mais attention, avant de se rendre devant le magasin ou pour se faire livrer à domicile, il faut téléphoner au 05 53 47 26 50 ou envoyer un courriel à beatrice.romero@orange.fr afin d’être conseillé pour passer commande. « J’accueillerai le public avec gants et masque, en respectant les gestes barrières. C’est une première pour moi cette offre de service en drive, mais peut-être qu’après le confinement, elle restera en place. De toute façon, il faut réfléchir à une autre manière de travailler, ce sera peut-être là le début de grands changements pour nous petits commerçants», explique l’artisan fleuriste qui a, d’ores et déjà, programmé la vente de muguet à partir du 29 avril.

De quoi faire plaisir et se faire plaisir en ces moments difficiles.

JOURS ET HORAIRES D’OUVERTURE : Drive ouvert du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h 30. Tél. 05 53 47 26 50 ; courriel : beatrice.romero@orange.fr

Page Facebook: https://www.facebook.com/lejardindeloisepdc/

La bouquetière, l’ancêtre de la fleuriste

Le métier de fleuriste est ancien. Déjà en Égypte antique, on fabriquait des compositions florales pour les sépultures que l’on retrouve sur des reliefs sculptés. Dans la Rome antique et en Grèce, on offrait des fleurs aux athlètes. C’est dire si la fleur et les métiers qui s’y rapportent ont traversé les siècles en toutes occasions.

Au début du Moyen Âge, en France, les chapelières de fleurs, puis un peu plus tard, les bouquetières sont des métiers qui font partie du quotidien. Au XVe siècle déjà, la profession de bouquetière a acquis des statuts, car reconnue par la royauté. Un siècle plus tard, les deux se regroupent pour former une corporation.

Le mot « fleuriste » apparaît au XVIIe siècle. À l’époque, le cœur de métier du ou de la  fleuriste était de cultiver des fleurs et de créer de nouvelles espèces.

Ce n’est qu’au XIXsiècle que des boutiques de marchandes de fleurs coupées ouvrent dans la capitale. La fleur reste aujourd’hui un élément ornemental  et les artisans fleuristes continuent d’imaginer de nouvelles techniques pour façonner des compositions toujours plus extraordinaires jusqu’à, comme Franck Caquériot, inventer la Rose Éternelle®.