DANIEL FRANÇOIS S’EN EST ALLÉ :

C’est avec tristesse que nous rendons hommage à  Daniel François, décédé, lundi, brutalement après son hospitalisation quelques heures auparavant.

Il était une figure de la cité. Ces dernières années, les Cassipontins pouvaient le croiser , le matin, au tabac-presse Carabignac, tenus par ses cousins,  où il faisait la revue de presse et discutait avec la clientèle. Il connaissait tant de monde que ce rendez-vous lui permettait de rester en contact alors qu’il avait pris sa retraite.

Dans les années « 80-90 », il avait œuvré, notamment avec Jean-Jacques Troubat, lui aussi trop tôt disparu, pour l’association du tennis cassipontin.

Son épouse, Blandine, est également connue dans le monde associatif de par son attrait pour la randonnée et le vélo loisir.

Daniel François avait travaillé au Crédit Lyonnais avant de reprendre le bureau de tabac-presse de la maison à colombages, à proximité de la mairie d’Agen. Plus tard, les passionnés de la petite reine pouvaient le retrouver dans son magasin Accro’Vélo à Bon-Encontre.

Daniel avait plusieurs cordes à son arc et avec Blandine, ils ont communiqué à leurs enfants leur goût pour le sport  La passion du vélo a suscité une vocation chez leur fils Sébastien vivant en Espagne, compétiteur cycliste émérite, qui lui-même a transmis le gêne de la compétition à son fils Thibaud, à présent âgé de 15 ans, dont la maman et compagne de Sébastien, Claudia, est également  férue de cyclisme.

Tombée dans la marmite sportive très tôt, Magalie, leur fille, qui travaille à Hexachimie à Pont-du-Casse, n’a pas non plus, au fil des ans, abandonné son enthousiasme pour le tennis.

C’est dire si l’empreinte dynamique et sportive de leurs parents est ancrée dans leurs gênes.

« Daniel était un être convivial. Il a fait partie du club de tennis avec Jean-Jacques. Nous nous retrouvions également en Espagne où Daniel appréciait de faire du bateau. Il aimait le bord de mer, L’Escale, la façon de vivre des Espagnols et, bien sûr, de retrouver son petit-fils Thibaud qu’il accompagnait au foot, lorsqu’il était enfant, et par la suite lors de ses compétitions cyclistes », raconte, émue, Lucette Troubat, voisine et amie du couple depuis quarante ans. Au club de tennis, Jean-Paul Bretoux, se souvient de Daniel comme un homme discret et agréable.

Daniel François était admiratif des paysages de la Costa Brava qu’il a pu savourer une dernière fois encore la semaine dernière.

Le maire et le conseil municipal de Pont-du-Casse présentent leurs sincères condoléances à Blandine, son épouse ; à sa fille Magalie et son compagnon Fabrice ; à son fils Sébastien, Claudia et Thibaud, à la famille et aux amis à qui il manque déjà.

L’incinération aura lieu vendredi dans la plus stricte intimité. Sans fleurs, ni couronnes, c’était son souhait.