Christophe Amoros, le roi du béton !

Il est unique ! Faut dire que le personnage en impose. Christophe Amoros est une référence dans le milieu. Tout le monde le connaît. Son nom, évidemment. Son légendaire short aussi, qu’il porte avec grâce, été comme hiver (ce n’est pas toujours le même !). Sa renommée, enfin, qui a depuis belle lurette dépassée les frontières de notre seule commune.

D’abord implanté dans un garage à la Salève, au début des années 2000, il a vraiment pris racine dans la zone artisanale et industrielle de Pont-du-Casse en 2004. La maçonnerie générale, c’est son crédo. Neuf et Rénovation sont les deux mamelles de son activité. Son entreprise fonctionne avec sept employés, dont son épouse Valérie, qui s’occupe entre autres de la comptabilité, de la facturation et des devis.

« Depuis le début du confinement, nous n’avons pas arrêté un seul jour. On fait beaucoup de rénovation en extérieur, toujours avec l’accord des clients, en respectant les gestes barrières » souligne Christophe Amoros. Avant de préciser : « J’avais du stock de béton, de sable et de ferrailles. Ça nous a permis de tenir quand les négoces de matériaux étaient fermés et les chaînes de production arrêtées. Dans le bâtiment, ça repart doucement mais sûrement. »

« On change nos habitudes. Les employés ne sont plus trois dans les camions, mais deux en respectant la distanciation imposée par le gouvernement. Ce sont des dépenses supplémentaires mais c’est le prix à payer… » « On manque évidemment de visibilité pour la suite. Nous sommes dans le flou, ceux qui nous dirigent aussi. Ce sont parfois ordre et contre-ordre dans la même journée, c’est dur à vivre. On sent la peur, la crainte chez les gens. Je la comprends…»

Christophe Amoros, n’est pas qu’un chef d’entreprises, il est aussi le président de l’association des commerçants et des artisans de Pont-du-Casse. Il avait succédé au regretté Michel Valayer. Il porte un regard lucide sur la situation. « Sur Pont-du-Casse, beaucoup d’entreprises et de commerces ont rouvert, je m’en réjouis. Mais je pense surtout à celles et ceux qui sont toujours fermés. C’est compliqué pour beaucoup et il va falloir vraiment se serrer les coudes. Et faire preuve de solidarité pour préparer l’après. La reprise économique va être longue, j’espère qu’il n’y aura pas trop de casse… ». Christophe Amoros garde un œil sur « ses » zones.  En bon président qu’il est…

La truelle, l’emblème de la perfection

L’outil indispensable au maçon, la truelle, nous semble exister depuis la nuit des temps en France comme dans tous les pays. On s’en sert, sans modération, dans le bâtiment, mais aussi en archéologie.

Qu’elle soit à embout carré pour le plâtrier ou en triangle pour le maçon qui façonnera des murs, la truelle est aussi un emblème fort témoignant de la perfection pour les Compagnons du Devoir ou encore un outil de fraternité en franc-maçonnerie.

À l’origine, elle fut inventée par un maçon appelé Clément Arrieux, au XVe siècle, afin de faciliter l’assemblage des pierres et du mortier, mais également pour protéger la main du maçon qui n’aura ainsi plus de contact direct avec le mortier, la chaux, etc.

On adaptera, par la suite, la truelle aux différents gestes de la maçonnerie. Le fer à joints permettra de réaliser des joints de mortier tandis que l’outil qui servira à fignoler la besogne sera baptisé… vous donnez votre langue au chat ? Ben, justement, cette truelle est nommée langue de chat.

Alors, au sortir du confinement, si les métiers et les outils du bâtiment vous intéressent, vous pourrez organiser une virée à Moulins, dans l’Allier, où le musée du Bâtiment vous livrera tous ses secrets.

Et pour terminer, écoutez cette ritournelle datant de 1941, « La Chanson du maçon », interprétée par Maurice Chevalier qui en était l’auteur avec  Maurice Vandair, composé par Henri Betti,  en cliquant sur ce lien : https://youtu.be/T1zWcJdpgyY